Terres Numériques

Revue du web (du 27 juin au 4 juillet)

 

acteurspublicsActeursPublics.com, le 4 juillet 2014 – Exclusif : Pélissard adoube Baroin comme président des maires de France, par Sylvain Henry.

[…] L’actuel président de l’Association des maires de France (AMF), qui ne briguera pas un nouveau mandat en novembre, confie à Acteurs publics le nom de son dauphin : François Baroin, député-maire UMP de Troyes.
Président de la puissante Association des maires de France (AMF) depuis 2004, Jacques Pélissard, maire UMP de Lons-le-Saunier (Jura), passera la main à l’occasion du prochain congrès de l’association, en novembre prochain. Et il désigne celui qu’il aimerait voir lui succéder : François Baroin, maire UMP de Troyes depuis 1995, ancien ministre du Budget, député de l’Aube.
“François Baroin a toutes les qualités pour prendre ma succession, confie à Acteurs publics Jacques Pélissard. Il possède un ancrage local ancien, préside l’association des maires de l’Aube et est très impliqué dans la vie des collectivités locales.” “J’ai demandé à François Baroin de me succéder et il a accepté”, précise-t-il. Et d’insister : “François Baroin a un profil de rassembleur, ce qui est essentiel. L’AMF est respectée et reconnue parce qu’elle est unie.”
“Pas de responsabilités à l’UMP”
Ces derniers temps, le nom de l’ultrachiraquien François Baroin, 49 ans, circulait parmi les possibles candidats pour prendre la tête de l’UMP en fin d’année. “Il ne pourra pas assumer de responsabilités importantes à l’UMP tout en étant président de l’AMF, estime Jacques Pélissard. Je le lui ai dit et il a acquiescé.” Porte-parole du gouvernement d’Alain Juppé en 1995, François Baroin a été plusieurs fois élu et réélu député de l’Aube depuis 1993. Celui qui a également été le ministre du Budget et le ministre de l’Économie de Nicolas Sarkozy a récemment annoncé sa candidature pour les élections sénatoriales de septembre. […] Lire la suite ⇒

LogoUsineDigitaleL’Usinedigitale.fr, le 3 juillet 2014 – Une vingtaine d’entreprises ouvrent leurs portes à la solidarité numérique, par Aurélie Barbaux.

[…] L’opération “les portes ouvertes de la solidarité numérique”, du think tank Renaissance numérique, élargit à d’autres entreprises l’initiative de la fondation Orange. Elle permet à ses bénévoles de former au digital ceux qui en sont exclus. […]

[…]  Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique, est venue soutenir l’opération pour son lancement le 2 juillet dans les locaux de la Ruche, incubateur du digital social parisien. “Ce projet est emblématique de l’ère où nous sommes entrés. Il est soutenu par le gouvernement. L’inclusion numérique est un objectif prioritaire. Elle passe par le développement du très haut débit. Mais si 80% des Français ont désormais accès au haut débit ce n’est pas suffisant. Il faut que se diffusent les usages. Mais ils ne peuvent pas être diffusés de manière centralisée par la force de l’action publique. Ils doivent l’être par les réseaux, les collectivités locales ou les initiatives privées.” Des actions que la future agence du numérique se chargera d’identifier et de valoriser.
[…] Jusqu’à 10 000 postes disponibles
Ce travail, Renaissance numérique a décidé de le mener sans attendre. Il se concrétise notamment via cette charte, qu’une vingtaine de responsables d’entreprises du numérique sont venus signer, à commencer par Stéphane Richard, PDG d’Orange. Soit potentiellement plus de 10 000 ordinateurs rendus disponibles dans plusieurs villes et régions de France. […]
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LaTribuneLaTribune.fr, le 2 juillet 2014 – « La libération des données renforce le débat démocratique » (Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique) – Propos recueillis par Delphine Cuny.

[…] Née en 1974 au Canada d’une mère française et d’un père québécois, la secrétaire d’État au Numérique, élue en 2012 député PS des Français de l’étranger à Londres, est une férue des nouvelles technologies. Elle dévoile les enjeux de son projet de loi numérique, dont l’accélération de l’open data en France.
LA TRIBUNE – Vous voulez inscrire dans la loi l’ouverture et la gratuité des données publiques. Où en est-on ?
AXELLE LEMAIRE – Le Premier ministre vient de signer le courrier de saisine du Conseil national du numérique, qui va lancer dans les prochains jours une concertation ouverte sur la question des données. Il y aura un débat public dans le cadre du projet de loi sur le numérique que je prépare. Ce projet inclura notamment les travaux de transposition de la directive européenne sur la réutilisation des informations du secteur public [PSI]. J’espère pouvoir présenter ce texte en Conseil des ministres en décembre 2014 et qu’il soit examiné au Parlement au premier semestre 2015, si le calendrier parlementaire le permet.[…]

[…] Les données publiques doivent-elles toutes être gratuites ? Que pensez-vous du financement participatif évoqué par les sénateurs Gorce et Pillet dans leur rapport ?

Nous prônons la gratuité par défaut. Mais l’open data et le crowdfunding, qui participent de ce mouvement de l’économie collaborative, vont évidemment de pair. L’ouverture des données peut permettre d’identifier un besoin, lequel sera financé par le public, sous diverses formes. C’est un modèle de gouvernance différent, dans lequel toutes les parties prenantes sont impliquées.  J’ajoute qu’au-delà de l’ouverture des données, il y a la notion de gouvernance ouverte. À ce sujet, la France a officiellement adhéré en avril au partenariat pour un gouvernement ouvert (Open Governement Partnership) lors de la Conférence de Paris sur l’open data. L’arrivée de la France au sein de ce mouvement mondial qui regroupe une soixantaine de pays était très attendue. […] Lire tout l’entretien ⇒

SiliconSilicon.fr, le 2 juillet 2014 – Transport et mobilité en tête des projets des villes numériques, par Ariane Beky.

[…] Avec 47% de la totalité des projets étudiés dans le baromètre « Ville Numérique » 2014, trois domaines se démarquent : le transport, l’éducation et l’e-citoyenneté.
Syntec Numérique a présenté la seconde édition de son baromètre « Ville Numérique » à l’occasion du salon Innovative City 2014. En partenariat avec l’Université Paris-Est Marne La Vallée, la chambre professionnelle s’est intéressée aux stratégies numériques de 37 collectivités, contre 22 l’an dernier. La capitale ne fait pas partie des villes étudiées.

[…] Transport, éducation et e-citoyenneté
Avec 371 projets, soit 47% de la totalité des 810 projets numériques analysés cette année, trois domaines se distinguent. Le transport et la mobilité attirent le plus de projets (131, soit 16,2% du total). Mais l’écart entre les villes est  important, le nombre de projets numériques liés au transport variant de 1 à 17 par collectivité. Les principaux projets cités dans ce domaine concernent : l’information en temps réel sur la disponibilité des places de parking, le paiement mobile ou sur PC du stationnement et les applications mobiles pour informer des horaires des transports.
L’éducation est le deuxième domaine le plus cité par les répondants de ce baromètre, avec 125 projets au total, soit 15,4% de la totalité des projets. La moyenne est à 4,5 projets par ville. Les principaux projets sont : la fourniture d’outils numériques dans les écoles, la sensibilisation aux métiers IT et la mise en place d’un « référent numérique » en établissement.
L’e-citoyenneté/e-gouvernement est concernée par 117 projets, soit environ 14% du total. Dans ce domaine, le nombre de projets moyen est de 3,5 par collectivité. Arrivent en tête : la dématérialisation de la relation entre le citoyen et l’administration, l’accès en ligne aux documents administratifs et l’utilisation des espaces publics numériques (EPN). […] Lire tout l’article ⇒

LocaltisLocaltis.info, le 2 juillet 2014 – Un nouveau “top départ” pour la réforme de l’Etat déconcentré, avec un échelon départemental conforté, par C.M., avec AFP.

[…] Le gouvernement a marqué ce mercredi 2 juillet en Conseil des ministres son intention de relancer la réforme de l’Etat, notamment par un renforcement du “rôle de proximité” de l’Etat dans les départements. Le communiqué diffusé à l’issue de ce Conseil mentionne pas moins de trois membres du gouvernement pour mener ce chantier : le ministre de l’Intérieur, la ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique… et le nouveau secrétaire d’Etat ayant repris une partie du portefeuille de Marylise Lebranchu en se voyant chargé de la réforme de l’Etat et de la simplification, à savoir Thierry Mandon. En notant d’emblée que la communication présentée en Conseil et les commentaires de Thierry Mandon ne mentionnent plus le terme de “modernisation de l’action publique” que portait auparavant Marylise Lebranchu pour insister sur le fait que réforme de l’Etat et réforme des collectivités devaient participer d’un seul et même mouvement. De même, le nouveau discours n’évoque plus les Cimap, ces comités interministériels centrés sur la simplification. […]

[…] Sur la simplification, notamment dans le champ des démarches administratives des particuliers, autre “grand dossier” de la réforme de l’Etat, et qui s’ajoutent à des mesures de simplification annoncées le mois dernier pour les entreprises, une mission sera lancée en juillet avec l’objectif d’identifier de nouvelles mesures. “Aujourd’hui, il y a trop de démarches qui polluent la vie des Français. Nous allons les recenser systématiquement et, tous les six mois, les abattre de manière à ce que les Français voient que la simplification, c’est aussi du changement dans leur vie quotidienne”, a commenté Thierry Mandon. Troisième “grand dossier”, la refonte des services informatiques de l’Etat, qui mobilisera des crédits du programme des investissements d’avenir. Ces trois dossiers seront complétés “en janvier”, par “un temps 2”.  […] Lire l’article ⇒

VarMatinVar Matin, le 30 juin – Le très haut débit pour tous d’ici 2020, par Rozenn Gourvennec / SOPRESS.
[…] 97% DE LA POPULATION AZURÉENNE RACCORDÉE D’ICI 2020
Pour mettre en place cette installation, des Schémas directeurs départementaux d’aménagement numérique (SDDAN) ont été créés dans chaque département. Dans le Var, ce Schéma est en cours de réalisation, pour un vote prévu en octobre prochain. Dans les Alpes-Maritimes, il a été approuvé en juin 2013 et commence sa mise en œuvre avec l’aide du SICTIAM (Syndicat intercommunal des collectivités territoriales informatisées des Alpes Méditerranées). Les opérateurs privés sont d’ores-et-déjà à pied d’œuvre pour installer la fibre optique sur la bande littorale et se sont engagés à l’apporter dans le moyen-pays d’ici 2020. Pour l’arrière et le haut pays, ils passent le relais aux collectivités. «Cela concerne 99 communes, soit 77% de la superficie du département et 10% de la population des Alpes-Maritimes, explique Laurent Feraud, conseiller technique au Conseil général des Alpes-Maritimes. L’objet du Plan Très Haut Débit est de trouver des solutions avec les EPCI pour que ces communes ne soient pas délaissées. Nous avons pour ambition de desservir, avec l’aide des opérateurs privés sur le littoral, 97% de la population du département d’ici 2020. C’est un très bel objectif, compte tenu des difficultés que nous procure le relief. Nous devons prendre en compte les besoins de chacun, la population, l’administration, les entreprises… C’est un chantier colossal». […]
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MidiLibreMidi Libre, le 30 juin 2014 – Très haut débit : 120 M€ pour équiper 91 % des Audois en 2020, par Antoine Carrié.
[…] Le 18 juillet prochain, le syndicat audois d’énergies devrait être désigné maître d’oeuvre d’un plan départemental.
Le sujet ne figurait pas au programme du comité du Syndicat audois d’énergie (Syaden), mercredi dernier à Carcassonne. Mais une réunion matinale du comité de pilotage sur le très haut débit (THD) dans l’Aude a mené Pierre Authier à inscrire le sujet à l’ordre du jour.Pour expliquer en premier lieu que le Département, moteur du projet, “ne pourrait en aucun être en charge du déploiement. Il faudrait créer un syndicat mixte ou confier cette tâche au Syaden”. Un principe validé par les membres du bureau syndical, qui sera signifié lors du prochain comité de pilotage, réuni le 18 juillet. […]
[…] Lors de ce rendez-vous crucial, le plan de financement et la décision sur la commercialisation des infrastructures implantées, et une éventuelle délégation de service public, devraient être validés. Tout comme le choix de deux communautés de communes plus qu’hésitantes sur leur participation. C’est donc au Syaden qu’il reviendra de faire du schéma 2015-2020 une chance pour toute l’Aude : “Quand on parle THD aux opérateurs historiques, ils voient Narbonne et Carcassonne, et leur Agglo au sens réduit, soulignait Pierre Authier. On souhaite une couverture plus large, sans viser tout le département : ça aurait un coût exorbitant par rapport au service rendu.” […]
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SiliconSilicon.fr, le 30 juin 2014 – L’Arcep encadre la future régulation du haut et très haut débit, par Christophe Lagane.

Les nouvelles décisions d’analyse des marchés de l’Arcep va permettre au régulateur de définir le nouveau cadre réglementaire pour accélérer le très haut débit en France.

[…] Ce nouveau cadre visera notamment à accélérer l’essor du THD en France en multipliant les opportunités de mutualisation des infrastructures existantes afin de diminuer les coûts de déploiement pour les opérateurs. Ce qui passera par une réutilisation moins contraignante du génie civil d’Orange (fourreaux…), la sécurisation des conditions de son offre de collecte lien fibre optique (LFO) et plus largement des prestations nécessaires pour le déploiement et l’exploitation de boucles locales optiques. Au 31 mars 2014, 11,4 millions de foyers étaient éligibles au THD, essentiellement depuis une offre câblée, le FTTH (fibre jusqu’au domicile) n’étant proposée qu’à 3 millions de résidences, sur plus de 33 millions de logements du pays. […] […] En parallèle, l’Arcep a engagé une série de travaux sur le marché de gros de l’accès aux réseaux fibre jusqu’à l’abonné. Ils se traduisent par : une consultation publique en cours sur la tarification de ces réseaux dans les zones moins denses (qui couvrent 11 millions de logements); le lancement prochain d’une autre consultation visant à modifier (ou non) le processus de mutualisation des réseaux optiques; et enfin la définition d’une comptabilité propre aux coûts et revenus de la construction et exploitation des boucles locales optiques. Autant de travaux à venir visant, là encore, à « relever le défi de la migration rapide et à grande échelle du marché français vers le très haut débit fixe ». Rappelons que, dans son plan Très Haut Débit, le gouvernement se donne pour objectif de couvrir 80% des foyers français en fibre optique (FTTH) pour 2022 et 100% de la population en THD à partir d’un ensemble de diverses technologies (dont le FTTB/LA). […] Lire la suite ⇒

LesEchosLes Echos.fr, le 30 juin 2014 – Le haut débit et l’État dans les pays émergents, par Jean-Michel Huet, Directeur associé chez Bearing Point en charge des pays émergents.
[…] La plupart des pays émergents africains, sud-américains et asiatiques sont en train de mener leur “PNHD” acronyme pour Plan National Haut Débit (voire Très Haut) avec parfois le soutien des bailleurs internationaux. Bien qu’ayant des points communs standards, ils diffèrent de ceux des pays développés, car ils sont associés à un contexte différent.
Les PNHD des pays émergents s’inscrivent dans un contexte où derrière l’extraordinaire succès du déploiement de la téléphonie mobile 2G, voire 3G dans certains pays, le développement des télécoms est encore loin d’être abouti dans ces pays. Les dimensions réglementaires et de politique économique se croisent. Tout d’abord, le PNHD s’inscrit souvent dans une logique de refonte de l’environnement de la régulation. […] Lire la suite ⇒

GISMarsouinGis Marsouin, le 27 juin 2014 – Publication du « Repères 2014 » sur les usages numériques des Bretons, par Nicolas Deporte, OPSIS, M@rsouin, Emilie Huiban.
[…] En coopération avec le conseil régional de Bretagne, l’observatoire des usages numériques du Gis M@rsouin publie quelques chiffres « Repères 2014 » issus de sa dernière enquête sur les usages numériques des Bretons.

L’enquête a été réalisée par téléphone entre janvier et mars 2014 auprès de 2230 personnes âgées de 15 ans et plus. Cet échantillon est représentatif de la population bretonne selon la méthode des quotas, par âge, sexe, catégorie socio-professionnelle, taille de la commune ou de l’unité urbaine et par département (voir la méthodologie des enquêtes récurrentes).[…]
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CotesArmor.frCôtes d’Armor.fr, le 26 juin 2014 – L’Open data des Côtes d’Armor est en ligne !

[…] L’Open data des Côtes d’Armor est désormais en ligne. Son nom ? Dat’Armor. Son portrait robot en quelques points :
Dat’Armor, c’est quoi ?
C’est un portail internet qui permet d’accéder gratuitement à des données publiques. Des données qui sont très variées : transports, social, tourisme, éducation, culture ou environnement. Il s’agit principalement de statistiques, mesures, cartes qui peuvent servir à de nombreuses applications. Par exemple, à Rennes, l’application “Handimap.org” a été créée pour permettre de proposer des itinéraires accessibles aux personnes à mobilité réduite. […]
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