Extraits de l’article publié le 07/10/2016 par Marie-Amélie Fenoll
Dématérialisation, open data, Marchés publics simplifiés, … Jean-Vincent Placé, secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé de la réforme de l’Etat et de la simplification a sondé les grands sujets en allant à la rencontre du GIP e-Bourgogne, pionnier en la matière.
“Le GIP e-Bourgogne est le bras armé de la région sur le numérique auprès du grand public, explique Patrick Molinoz, président du GIP e-Bourgogne. Aujourd’hui la plate-forme compte près de 35 000 entreprises dans la salle des marchés publics. Un travail et “une initiative pionnière” salué par Jean-Vincent Placé, secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé de la réforme de l’Etat et de la simplification venu à Dijon au siège du GIP à l’occasion d’une table-ronde. Car l”‘écologie et le numérique sont les idées d’avenir”.
De l’avis de tous, la dématérialisation est une bonne chose. Ainsi, Sébastien Thomas, entrepreneur et président de la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) de la Nièvre voit dans la dématérialisation, “un véritable outil de veille plus simple que le fait d’éplucher les journaux”. Mais des freins persistent et les TPE PME préfèrent jouer la sécurité et continuent à avoir recours au papier dans leurs réponses aux marchés publics. Dans cet effort de simplification et de dématérialisation, le marché public simplifié (MPS) permet aux entreprises de répondre à un marché public avec leur seul numéro SIRET. Bien que généralisé en 2015, le MPS a encore du mal à décoller. “Le GIP e-Bourgogne est aujourd’hui la 2e plate-forme pour les marchés publics simplifiés (MPS) après la plate-forme de l’Etat PLACE”, explique Patrick Ruestchmann, directeur général adjoint du GIP e-Bourgogne. Et Jean-Vincent Placé d’ajouter :”La problématique des MPS encore trop parcellaire mais certainement grâce à vous (GIP e-Bourgogne), il y aura une explosion”.
“Quand on est en charge de la simplification de l’Etat, on s’aperçoit que tout est compliqué et que ça marche quand tout cela devient obligatoire” Cependant, le MPS a un certain avenir devant lui à en croire un sondage réalisé à l’occasion du premier forum du groupement d’acheteurs publics de la Nièvre (GAP58) le 15 septembre dernier. Les résultats : 58% des sondés ont déjà déposé une offre électronique et 60% ont déjà essayé le MPS. Enfin, 40% souhaiteraient une offre de formation sur la dématérialisation.
Lire la suite et la totalité de l’article sur décision-achats.fr