La Gazette des Communes, le 5 juin 2014 – La Bretagne se dote d’une conférence régionale de la modernisation publique, par Solenne Durox.
[…] Instaurée par le Pacte d’avenir pour la Bretagne, la conférence régionale de la modernisation publique a été installée le 21 mai 2014 à Rennes par le préfet de région et le président du conseil régional. Cette nouvelle instance qui associe représentants des collectivités et acteurs socio-économiques au sein de groupes de travail est chargée de proposer un cadre d’expérimentations de mesures de simplification des démarches administratives.
Dans la droite ligne du “choc de simplification administrative” souhaité par le Président de la République, le Pacte d’avenir pour la Bretagne signé en décembre 2013 a réitéré l’exigence de mise en place de mesures pour faciliter les initiatives publiques et privées sur le territoire. Il a notamment instauré la création d’une conférence régionale de la modernisation publique.
« La Bretagne est la seule en France à disposer d’une telle instance, comme elle est la seule à expérimenter de front trois mesures de facilitation des projets : l’autorisation unique, le certificat de projet et les zones d’intérêt économique et écologique », souligne Rodolphe Ollivier, adjoint au secrétariat général pour les Affaires régionales de Bretagne.
La conférence régionale de la modernisation publique a été installée le 21 mai 2014 en présence de Thierry Mandon, député PS de l’Essonne, nommé depuis secrétaire d’Etat chargé de la Réforme de l’Etat et de la Simplification. Ce dernier a salué l’engagement des acteurs bretons dans cette démarche innovante.
« L’idée est qu’il puisse y avoir au niveau régional un lieu de synthèse et d’échange entre l’Etat, les collectivités et les acteurs socio-économiques afin d’identifier, dans une dynamique ascendante, les sujets de simplification administrative », explique Ludovic Magnier, adjoint au Directeur général des services en charge des politiques publiques. « Négocier les propositions de simplification au niveau local facilite leur approbation », ajoute Rodolphe Ollivier. […]