L’Usine Digitale.fr, le 25 juin 2014 – “Le numérique par tous et pour tous”, plaide Axelle Lemaire. Propos recueillis par Aurélie Barbaux, Charles Foucault et Pascal Gateaud.
[…] Pour Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du numérique, la France doit se doter d’un cadre législatif et l’Europe d’une politique numérique. […]
[…] À quoi ressemblera cette agence du numérique ?
Ce sera un service à compétence nationale (SCN) et non un établissement public, car il est crucial que cela reste un organisme réactif, ouvert vers l’extérieur. Pour pérenniser la structure, il faudra s’assurer qu’elle aura suffisamment de postes et une hiérarchie administrative qui lui assure une légitimité. C’est le modèle que je suis en train de définir. L’objectif est de créer l’agence à l’automne.
Faut-il vraiment une loi numérique ?
Oui, la France a besoin d’une loi. Celle-ci comprendra trois volets. Le premier aura trait aux libertés numériques. La France a une tradition de protection des données personnelles fortes, qui est reconnue dans le monde. La loi française remonte à 1978. Il faut actualiser les notions pour construire un droit à la fois protecteur, une demande très forte de la population, mais suffisamment souple pour ne pas freiner l’innovation. Ce volet traitera aussi de cybersécurité. Sur internet, il y a des libertés, mais aussi des droits. La loi aura également un volet économique, consacré à la compétitivité, à l’innovation et à l’attractivité du secteur numérique. Nous menons un travail assez systématique d’identification des points qui doivent évoluer dans chaque secteur concerné par le numérique. Enfin, il faut un volet sur l’action publique, avec notamment une partie sur l’open data et la transposition de la directive européenne PSI consacrée à la réutilisation des données publiques. Mais aussi probablement des articles concernant le numérique dans l’État et par l’État. […] Lire la totalité de l’entretien ⇒
L’UsineDigitale.fr, le 25 juin 2014 – Industriels, inspirez vous des succès numériques, par Emmanuelle Delsol et Aurélie Barbaux.
[…] Big data, crowdsourcing, clients très ciblés… Les plus belles réussites du digital ont bouleversé l’économie traditionnelle, qui s’en s’inspire aujourd’hui.
Les entreprises numériques ne cessent de bousculer les règles du jeu. Celles sur lesquelles l’économie et l’industrie sont bâties depuis toujours. Mais ces jeunes pousses – Google a été créé il y a quinze ans – ne sont pas seulement des barbares menaçants pour d’anciens modèles voués à disparaître. Ce serait les caricaturer. Elles savent ce qu’elles doivent à l’économie traditionnelle, mais peuvent aussi l’inspirer. […]
[…] “Avec le big data, le marketing digital, les expérimentations numériques, la frontière entre les entreprises digitales et les autres est de plus en plus floue”, confirme Martin Reeves, le directeur de recherche pour le Boston consulting group. Alors il faut oser. Les entreprises traditionnelles ne doivent pas considérer leurs homologues du numérique comme des entreprises éphémères. Elles ont une véritable valeur et des modèles économiques d’innovation et d’organisation qui réussissent et méritent l’attention. “L’Usine Nouvelle” a illustré dix de ces modèles avec des entreprises comme Criteo pour le pivot, le russe Ozon pour le partage de plate-forme, et Blablacar pour l’internationalisation à vitesse grand V. […] Lire tout l’article ⇒
Nextinpact.com, le 23 juin 2014 – Interview d’Axelle Lemaire, Secrétaire d’État au Numérique, par Xavier Berne.
[…] Où en êtes-vous dans la préparation du projet de loi «numérique» ?
Le Conseil national du numérique va lancer sa concertation très prochainement. Je crois que le Premier ministre l’a saisi, sinon ce sera vraiment imminent (la lettre de saisine est sur son bureau, elle est signée, il faut l’envoyer). En tout cas, le CNNum est prêt pour lancer une concertation qui se voudra participative et collaborative, avec l’idée d’aller écouter l’expression – j’espère – d’acteurs qui ne sont pas forcément toujours inclus dans les débats publics, et de nos concitoyens plus largement. J’aimerais, tant sur le fond que sur la forme, que la préparation de ce projet de loi et la phase de consultation par le CNNum soient une occasion d’expérimenter des outils innovants de dialogue entre les institutions et les citoyens.
Je tiens au passage à insister sur le fait qu’avant le projet de loi lui-même, ce qui était important c’était de préparer ma feuille de route, de faire le bilan des actions entreprises et puis de mes priorités. C’est dans le cadre de ma feuille de route que s’inscrit le projet de loi. […]
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e-megalisbretagne.org, le 24 juin 2014 – En dématérialisant à 100% ses procédures de marché public, la Communauté de communes Au Pays de la Roche aux Fées passe à la vitesse supérieure en matière d’administration numérique.
[…] En janvier dernier, Mégalis Bretagne recueillait le témoignage de la Communauté de communes Au Pays de la Roche aux Fées, très engagée depuis 2009 dans différents démarches de dématérialisation : télétransmission de ses actes administratifs, mise en œuvre du service d’archivage électronique à valeur probatoire et imposition de la réponse électronique pour certains marchés publics. Nous sommes retournés voir Julia Lelu, Responsable du Service SIG, Informatique et TIC et Céline Chambelland, Responsable du pôle juridique/marchés publics/assemblées pour qu’elles nous expliquent l’expérience menée dans le cadre de la dématérialisation à 100% d’un marché public (signalons qu’en 2013, la CCPRF a lancé 35 consultations). […]
[…] Vous avez réalisé votre 1er marché 100% dématérialisé, pouvez-vous nous parler de votre démarche.
Depuis janvier 2014, nous avons décidé d’imposer aux entreprises la remise des offres par voie électronique des marchés de prestations intellectuelles. C’est dans ce contexte et à la faveur de réflexions sur la mise en œuvre du service d’archivage électronique que nous avons publié un marché d’études dont la procédure se voulait être 100% dématérialisée, depuis la publication de l’offre jusqu’à la notification du marché à l’entreprise attributaire et l’archivage électronique des pièces afférentes. La démarche s’est déroulée correctement et nous en sommes satisfaites. […] Lire tout l’article ⇒
sipublic.info, le 24 juin 2014 – Mutualisation SIH : diagnostic et prescription, par Luc Derriano.
[…] Améliorer la qualité de service, en garantissant une meilleure sécurité, le tout sans augmenter ni le budget, ni les effectifs de la DSI, c’est le remède miracle que promet le préfigurateur SIS mutualisé. Le Syntec, l’ARS Bourgogne et la FHF proposent ce modèle d’externalisation aux hôpitaux, dès 1000 postes de travail et 1400 utilisateurs. Preuve par l’exemple. […]
[…] “Le constat a été fait que, pour la plupart des établissements de santé, maintenir seul son système d’information n’était plus une solution pérenne en regard des référentiels de bonnes pratiques”, ont conclu la FHF et Syntec, à l’issue d’un séminaire commun, il y a presque deux ans. Dans le contexte de territorialisation du secteur de la santé et d’Hôpital Numérique (HN), la mutualisation associée à l’externalisation apparaît comme un bon traitement. Objectifs : réduire les coûts d’exploitation du système d’information hospitalier (SIH), soulager les équipes informatiques des tâches répétitives sans valeur, et améliorer la qualité de service, notamment la sécurité. Pour passer de la théorie à la pratique, le Syntec et l’ARS Bourgogne ont démarré, en avril, un “préfigurateur SIS mutualisé” dans une perspective de généralisation à tous les établissements à l’échelle régionale. Quels sont les facteurs de succès ? Quels impacts pour les DSI ? […] Lire tout l’article ⇒
La Gazette.fr, le 23 juin 2014 – Missions du nouveau secrétaire d’Etat chargé de la réforme de l’Etat et de la simplification, par Brigitte Menguy.
[…] Par délégation du Premier ministre, M. Thierry MANDON, secrétaire d’Etat chargé de la réforme de l’Etat et de la simplification, anime et coordonne le travail gouvernemental en matière de réforme de l’Etat et de simplification.
En matière de réforme de l’Etat, il prépare et met en œuvre le programme de transformation de l’Etat. Il apporte son appui aux ministres intéressés dans la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des mesures visant à améliorer la qualité et l’efficacité des services publics et à en moderniser la gestion. Il est associé à la réforme de l’administration territoriale de l’Etat.
Il promeut le développement de l’administration numérique. Il coordonne l’action du Gouvernement en matière de transparence des données publiques et promeut le développement des usages innovants en la matière en lien avec le ministre de l’économie, du redressement productif et du numérique.
En matière de simplification, il coordonne la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des mesures visant à simplifier les normes et les procédures et à alléger les charges réglementaires pesant sur les collectivités territoriales, les entreprises et les citoyens. Il promeut la politique en faveur de la simplification des normes européennes.
Pour l’exercice de ses attributions, le secrétaire d’Etat chargé de la réforme de l’Etat et de la simplification dispose du secrétariat général pour la modernisation de l’action publique. […]
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La Gazette.fr, le 23 juin 2014 – Trois conseils pour inclure le développement durable dans les marchés de prestations intellectuelles, par Frédéric Ville.
[…] Comment prendre en compte le développement durable dans les marches de prestations intellectuelles ? Un groupe de travail du Réseau grand Ouest commande publique et développement durable (RGO) a planché sur le sujet pendant un an et demi, et restitué ses préconisations le 17 juin 2014.
« Développement durable et marchés de prestations intellectuelles (PI) », c’est le thème choisi depuis un an et demi et restitué le 17 juin à Angers par un groupe de travail constitué de sept collectivités locales (1), appartenant toutes au Réseau grand Ouest commande publique et développement durable (RGO) (2).
Le groupe a d’abord adopté une définition large des prestations intellectuelles, « œuvres de l’esprit mais non sujettes nécessairement à des droits d’auteur, ceci pour intégrer également formation et études », explique Jean-Christophe Duval, conseiller juridique au service des marchés du conseil général de Loire-Atlantique. Ont ensuite été définies des préconisations sociales, économiques et environnementales. […] Lire la suite ⇒
sipublic.info, le 25 juin 2014 – Les DSI vues de profils, par Gérard Ramirez del Villar.
[…] L’impact du numérique sur les DSI, les changements organisationnels à venir, les ressources nécessaires, les profils attendus : tels sont quelques uns des sujets abordés dans le cadre du premier “Observatoire des compétences numériques des collectivités locales”, présenté par Markess International, à l’occasion dernier congrès annuel du CoTer Club. […]
[…] Partageant avec d’autres directions cette appétence pour le numérique, les DSI voient-elles leur périmètre d’action changer ? Les réponses obtenues par Markess montrent qu’à 69 % les répondants estiment que la collaboration DSI / directions métiers est “plus forte”. Une traduction sur le terrain de l’implication croissante des directions métiers, soit par le recours aux spécialistes maison (mise en place de services innovants), soit par une appropriation (au niveau des métiers) des nouveaux standards du numérique (cloud, Saas…). Le tout sans oublier, toujours vu des directions métier, l’émergence de compétences numériques spécifiques (chargé de dématérialisation par exemple). Autre rapprochement, pour 58 % des répondants, la collaboration DSI / direction générale se fait plus forte, tout comme celle avec les élus (55 %). Soit des changements essentiellement organisationnels, souligne Aurélie Courtaudon. Ce qui finit par poser un nouveau défi aux DSI, consistant à gérer le numérique qui se situe “hors de son périmètre”. […]
[…] Face à ces enjeux, le tandem administration / politique commence à se structurer. Markess note que 29 % des collectivités interrogées ne disposent d’aucun élu numérique. Quant aux autres, les représentants sont dotés d’appellations diverses : “en charge du numérique” (16 %), “en charge des infrastructures et des usages numériques” (43 %) et “en charge des infrastructures haut débit” (12 %). Ce sont des hommes dans huit cas sur dix, d’âge variable : plus de 50 ans (45 %), entre 40 et 50 ans (à 30 %). Le DSI, lui aussi, est très souvent un homme (82 % / 18 %), dont la moyenne d’âge varie également : 3 % ont moins de 30 ans, 14 % entre 30 et 40 ans, 42 % entre 40 et 50 ans et 41 % plus de 50 ans. […] Lire tout l’article ⇒
En complément à cet article lire l’étude Markess sur les compétences numériques des collectivités locale ⇒