Alors que la COP21 s’est conclue par un accord historique, les engagements pris par les états signataires restent maintenant à mettre en œuvre au travers d’actions concertées contre le réchauffement climatique. Dans ce contexte de nécessaire réduction du CO2, les acteurs du numérique – et notamment les opérateurs de data centers – ont un rôle important à jouer pour interagir sur l’impact environnemental de ces centres de données.
C’est la volonté de l’opérateur télécoms e-téra qui construit actuellement dans le Tarn – Fil d’Ariane – un data center dont le concept et le design s’avèrent particulièrement innovants, avec des performances énergétiques inédites, comparativement à celles des centres de données traditionnels.
Gros consommateurs d’énergie électrique, indispensable non seulement à l’alimentation des équipements informatiques qu’ils abritent, mais également à leur refroidissement afin d’assurer leur bon fonctionnement, les data centers représenteraient en France plus de 9% de la consommation totale du pays.
A l’heure de l’essor du Cloud Computing, des objets connectés et du Big Data qui nécessitent d’accroître la capacité de stockage des données, la maîtrise des consommations énergétiques des data centers constitue un enjeu majeur. En témoignent les chiffres, au niveau européen, montrant que les data centers ont en moyenne un PUE (coefficient de Performance d’Usage de l’Energie) de 2,5. Ce qui signifie, en d’autres termes, que pour 1 Watt consommé par les équipements informatiques, 1,5 Watt supplémentaire est nécessaire pour alimenter les infrastructures du data center, en particulier leur climatisation afin de maintenir la température intérieure à 22°C.
Un concept de performance énergétique reconnu par l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie)
e-téra a fait le choix d’investir dans un concept de data center d’une puissance de 2 mégawatts reposant sur un système inédit et breveté de ventilation naturelle, permettant de supprimer la quasi-totalité des consommations d’électricité liées au refroidissement.
Le dispositif cible un ratio PUE* inférieur à 1.2, quelle que soit la charge du data center, avec une réduction de la consommation d’énergie de 30 à 50% ainsi que celle des émissions de gaz à effet de serre associées.
(*) Elément de l’informatique éco-responsable (green IT), le PUE (Power Usage Effectiveness) est un indicateur de référence pour qualifier l’efficacité énergétique d’un centre d’exploitation informatique.
Elu au Programme des Investissements d’Avenir (PIA) dans le cadre du programme Energies Renouvelables** (EnR) de l’ADEME, le concept s’appuie notamment sur le « free-cooling ». Celui-ci consiste à utiliser l’air extérieur pour refroidir les équipements informatiques, évitant ainsi le recours à une climatisation artificielle très consommatrice d’énergie électrique mais également d’eau (environ 73m3 d’eau par heure sont nécessaires au refroidissement des serveurs d’un site d’une capacité de 1 mégawatt).
(**) Le plan d’action national en faveur des énergies renouvelables fixe un objectif global de 23 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie à l’horizon 2020, dont 33 % de la consommation de chauffage et de refroidissement.
Pour renforcer l’efficacité énergétique du site, l’opérateur a fait le choix de déployer un système d’îlots (hot corridor) accueillant les équipements informatiques. Reposant sur le confinement de l’air chaud afin de l’évacuer, il permet de maîtriser la circulation des flux d’air et d’assurer une isolation parfaite des flux d’air chaud et d’air froid.
D’autre part, l’architecture du data center Fil d’Ariane permet une haute densité électrique. L’objectif est de concentrer le maximum de puissance électrique par mètre carré et de bénéficier ainsi d’effets d’échelle. Ainsi peut-on optimiser l’utilisation de la surface au sol et des infrastructures afin de les adapter aux besoins.
Réduire l’empreinte carbone est un passage obligé
Si le data center Fil d’Ariane limitera sa consommation électrique, il répondra également à la volonté de l’opérateur e-téra de contribuer à la réduction de son impact environnemental. Le dispositif intègre un système capable de récupérer partiellement de l’énergie à partir des rejets thermiques du data center via une turbine aéraulique. Cela permet de produire de l’énergie électrique par récupération des flux d’air chaud et de la redistribuer pour de nouveaux usages comme le chauffage des 4000m2 de bâtiments annexés au data center ou bien encore la charge de véhicules électriques.
Grâce aux progrès technologiques en matière d’énergie, la construction de data centers 100% green, prêts à livrer bataille contre les émissions de CO2, est désormais possible.
Rendez-vous à la COP22, en novembre 2016 à Marrakech, pour en mesurer les résultats.
Télécharger le communiqué de presse du 21 décembre 2015
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