En tant qu’opérateur d’opérateurs, Axione a participé à Paris, en novembre dernier au TRIP 2014 de l’Avicca et le 2 décembre à la plénière du GRACO (Groupe d’échange entre l’ARCEP, les collectivités territoriales et les opérateurs). Dans un article paru le 8 décembre dans Localtis.info sous le titre « Commercialisation des RIP : un nouveau grand chantier à préparer », le journaliste Philippe Parmantier revient sur les débats qui ont eu lieu auxquels sont intervenus Pierre Eric Saint-André**, Directeur Général d’Axione et Eric Jammaron*, Directeur du Pôle Concessions d’Axione.
Retours sur les interventions d’Axione au travers d’extraits de l’article.
[…] L’industrialisation des déploiements comme passage obligé – La réserve des opérateurs conduit certains territoires à proposer des prix d’appel très attractifs pour accélérer leur atterrissage. Ce qui peut se révéler dangereux à terme. Pierre Eric Saint-André, directeur général d’Axione, un opérateur de RIP, remet les priorités dans leur ordre d’importance : “Avant de fixer son attention sur les prix, la première règle est de comprendre le besoin du client, il n’y a pas seulement quatre grands opérateurs sur le marché mais quatre stratégies, quatre visions techniques, quatre parts de marchés différentes”, relève-t-il. Il convient donc de s’adapter à chacune des situations particulières et comprendre le rythme auquel les opérateurs sont prêts à investir sur les réseaux publics. Comme cela a été confirmé par les déclarations publiques des uns et des autres, “il n’y aura pas de temporalité forcée”, note encore Pierre Eric Saint-André. […]
[…] En effet, l’installation des opérateurs sur un réseau est conditionnée par le niveau d’autonomie et la souplesse dont ils disposent pour déployer leurs outils et leurs services : “L’opérateur ne verra pas le RIP en tant que tel, mais la chaîne de migration à mettre en place pour ne pas perdre de client et la chaine d’exploitation pour en tirer des revenus”, ajoute Pierre Eric Saint-André. […]
[…] “A nous de trouver les solutions budgétaires les moins onéreuses et d’assurer la neutralité technologique pour que les opérateurs s’installent”, complète Eric Jammaron, vice-président d’Axione. Sa société a notamment consacré près de deux années à préparer avec Orange la transformation d’un réseau “100% activé” en un “réseau passif-actif” pour permettre à l’opérateur historique de co-investir. “L’initiative réalisée sur l’agglomération de Pau a déjà permis de faire passer la moitié des internautes sur la fibre”, constate-t-il. […]
(*) L’intervention d’Eric Jammaron est consultable en ligne sur le site de l’Avicca. Suivez le lien
(**) L’intervention vidéo (dans son intégralité) de Pierre Eric Saint-André est consultable en ligne. Suivez le lien