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Lu dans Les Echos : Avec l’Internet 4G fixe, NomoTech veut conquérir les départements ruraux

Les-échos

 

Par Philippe Legueltel, le 9 août 2017

EXTRAITS [L’opérateur de communications, basé dans la Manche, propose des solutions alternatives à la fibre. Il prévoit de doubler ses effectifs et de tripler son chiffre d’affaires dans les prochaines années.

PhotoEquipement5De l’Internet très haut débit (THD) dans les campagnes ! L’enjeu est de taille pour les élus ruraux, loin d’être assurés de pouvoir bénéficier du Plan national de déploiement de la fibre, dont l’achèvement est annoncé pour 2020. Face à ce défi, NomoTech, opérateur de communications électroniques créé en 2003 et spécialiste français des technologies de boucle locale radio, a expérimenté des fréquences hertziennes autorisées par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), en mars 2016.

En utilisant ces réseaux hertziens, le groupe basé à Poilley, dans la Manche, propose aux zones rurales d’accéder au très haut débit grâce à la 4G fixe, basée sur la technologie standard TD-LTE (Long Term Evolution). «  C’est un pari que nous partageons avec les départements qui veulent lancer des opérations dès cette année, pour apporter le THD hertzien aux oubliés de la fibre », explique Philippe Le Grand, vice-président du groupe normand. L’Arcep doit maintenant attribuer les fréquences radio (3,5 GHz) en septembre 2017. « Rapide à mettre en oeuvre, entre 12 et 18 mois, à des coûts abordables au regard des enjeux, et performante avec un débit allant de 50 à 100  mégabits par seconde, la 4G fixe est une solution de transition et une technologie alternative », souligne le dirigeant.
5.000 communes couvertes à ce jour
Dans le cadre des réseaux d’initiative publique (RIP) ou de ses propres investissements, NomoTech a déjà déployé plus de 3.000 sites radio en France pour couvrir les zones blanches et opérer une montée en débit. L’entreprise couvre à ce jour près de 5.000 communes (15 %) de France.]
[« Notre ambition est de devenir le plus petit des grands opé ra teurs. Nous envisageons de doubler nos effectifs et de tripler notre chiffre d’affaires dans les trois à cinq ans qui viennent », annonce Philippe Le Grand.
En France, de 50 à 100 nouveaux sites radiophoniques seront déployés chaque année – en 2017 et en 2018 – pour atteindre le chiffre de 200 sites annuels dès 2019. Parallèlement, le nombre d’abonnés sur la boucle locale radio (hors satellite) devrait grimper, entre 2017 et 2019, de 70.000 à environ 300.000 abonnés.]

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